ALLIANCE «POUR UN DROIT VOISIN»

L’alliance «Pour un droit voisin» soutient le Conseil fédéral dans sa volonté d’établir un juste équilibre entre les dépenses élevées des éditeurs et les revenus des plateformes du numérique reposant sur ces dépenses. L’alliance s’engage pour un droit voisin équitable qui tient compte également des petits et moyens éditeurs et qui implique les professionnels des médias de manière appropriée.

Coprésidence «Pour un droit voisin»

Lisa Mazzone
Ancienne conseillère aux États, membre des Vert-e-s, Genève

Matthias Aebischer
Conseiller national PS, Berne

Stefan Engler
Conseiller aux États, Le Centre, Grisons

Hannes Germann
Conseiller aux États, UDC, Schaffhouse

Josef Dittli
Conseiller aux États, PLR, Uri

Nik Gugger
Conseiller national, PEV, Zurich

L’alliance est portée par les organisations suivantes

Pourquoi nous nous engageons pour un droit voisin en Suisse

  • Stéphane Estival

    directeur général chez ESH Medias, président de Médias Suisses

    «Actuellement, les contenus journalistiques ne sont pas suffisamment protégés par le droit. Il est par conséquent nécessaire d’adapter notre droit d’auteur à la réalité du monde numérique.»

  • Pietro Supino

    éditeur de TX Group

    «Les GAMAM reprennent des contenus journalistiques sans les rémunérer. Ils mettent ainsi la place médiatique suisse en difficulté. Le droit voisin crée un juste compromis et il revêt par conséquent une importance existentielle pour la diversité des médias en Suisse.»

  • Ladina Heimgartner

    CEO, groupe Blick, membre de la présidence du VSM

    «Derrière les contenus rédactionnels avec lesquels les GAMAM tirent des profits qui se chiffrent en milliards se cache le travail de plus de 12 000 professionnels des médias suisses. Que tout le monde gagne: le travail des médias doit être rémunéré de manière équitable par les géants du numérique.»

  • Urs Thalmann

    directeur d’Impressum, association professionnelle des journalistes

    «En tant qu’association professionnelle des journalistes en Suisse, une chose est claire pour nous: le travail journalistique apporte du «trafic» et des profits aux géants du numériquesans qu’ils soutiennent la production. Un droit voisin est donc nécessaire pour les prestations des auteur-e-s, c’est-à-dire pour les journalistes et les éditeurs qui fournissent des services de journalisme. Internet n’est pas une zone de non-droit.»

  • Andrea Masüger

    délégué du conseil d’administration de Somedia, président de l’Association Verband Schweizer Medien (VSM)

    «Le droit voisin est une adaptation judicieuse du droit d’auteur suisse aux nouvelles normes internationales. Nous, les éditeurs suisses de petite et moyenne taille qui travaillons pour les régions, disons Oui avec conviction au droit voisin.»